Travail Manuel et autres histoires de famille ...

Depuis que nous préparons notre année, ma femme me parle d’un truc bien qu’elle avait visité avec ses parents il y a 23 ans. Cela s’appelait "Village québécois d’antan" et c’était vers Drumondville.

Une rapide recherche sur internet nous a indiqué que le village existait toujours et qu’il fermait ce soir pour l’hiver.

Le principe : les propriétaires ont récupéré les maisons et habitations des alentours et les ont fait remonter dans un parc immense. Une troupe de retraités simule l’activité du village comme à Val Jalbert mais en plus grand.

Les prospectus annonçaient 2h à 4h de visite, nous sommes arrivés à 10h15 et nous en sommes partis à 17h00 après en avoir fait le tout complet. Les enfants ont trotté sans bougonner, c’est vraiment que c’était intéressant pour eux aussi.

Petit tour du visiteur :

La scie à ruban du menuisier, on ne peut plus artisanale !

L’imprimeur fabrique son encre avec du gras animal, de la suie et de l’eau chaude. Il monte ensuite ses plaques et actionne ses antiquités !

Le mendiant ici appelé "quêteux".
Pour loger le quêteux, il y avait un banc spécial dans les maison. Le matelas était constitué des épluchures de blé d’inde. On pouvait donc brûler sans hésiter le matelas après la passage du quéteux pour éviter la contamination par les poux ou les puces. Pour éviter l’évasion des puces un ruban de mélasse était disposé autour du banc.

L’église d’avant Vatican II
La première église de Drumondville a été démontée et remontée au village.
A la grande surprise de Caro, même le lectionnaire est en latin. Les fidèles ne devaient vraiment rien comprendre à la messe et un Québécois lisant le latin, cela doit être magnifique.

Les balais de sorcières :
Du genêt d’Europe servait à confectionner des balais.

Il a fallu ensuite essayer ces balais :

La fabrique de savons :
A base de graisse animale, de cendre de bois dur, d’eau et de résine de pin. Une bonne cuisson et l’on obtient un beau savon naturel qui ressemble au savon d’Alep dont je me sers en France.

J’ai essayé d’acheter ce "savon de pays" mais il n’était pas sec.

Il y avait aussi une exposition d’anciens matériels agricoles : tracteurs, moteurs anciens, scies mécaniques ...

Voici le moteur qui entraine la menuiserie. Un vieux monocylindre à essence fabriqué au Québec toujours vaillant 111 ans après sa construction.

La scierie a été offerte au Village par son ancien propriétaire. Il a même payé la construction du bâtiment. L’ensemble fonctionne.

Il y a aussi de vieux tuyaux d’eau, çà c’est de l’ancien !

Pour finir en beauté, nous avons visité la ferme.

Lancez vos paris :

Tombera ou tombera pas ?

Personne n’a rejoint les cochons dans la boue ! Vous êtes déçus ? Pas nous !