Travail Manuel et autres histoires de famille ...

Pour les construire, je me suis inspiré très fortement du site suivant http://ruche-warre.levillage.org/.

J’ai utilisé la même fraise pour défonceuse, une scie circulaire et c’est tout.
Pour le bois, il vient d’un scierie voisine, c’est donc du sapin ou de l’épicéa local qui avait séché sous abri pour éviter un trop gros travail.

Mes éléments ont tous une fenêtre pour pouvoir observer la colonie sans la déranger comme le préconisent Frères et Guillaume dans leur livre : "La ruche écologique"

Cela rajoute incontestablement du travail en plus, mais je pense que je ne le regretterai pas quand je pourrais montrer à mes enfants le travail de la colonie sans la déranger.

Les photos arriveront bientôt quand la neige aura un peu fondue !

Le toit est aéré pour permettre l’évacuation de l’air sortant de la ruche. Il vient entourer un coussin isolateur qui sera rempli de sciure au printemps. Le coussin sert d’isolant, il protège autant de la chaleur de l’été que du froid de l’hiver.

La hausse supérieure est constituée d’un pot de fleur en terre cuite pour ressembler au volume des anciennes ruches en paille. Cette hausse ne sera pas récoltée à la fin de l’été, elle servira de réserve de miel pour l’hivernage. Je la récolterai au printemps lors du transvasement de la colonie dans une ruche vide, le miel qu’elle contiendra sera redonné aux abeilles, le couvain sera détruit pour limiter le varroa. Les abeilles reconstruiront de nouveaux rayon avec une belle cire neuve.

Une hausse classique est dodécagonale (12 côtés), elle mesure 34 cm à l’intérieur et 21 cm de haut. Son volume est égal à celui d’une hausse Warré classique. Elle contient 9 barrettes uniquement amorcées par un filet de cire. Les barrettes sont numérotées avec le numéro de la hausse car mes constructions n’étaient pas assez précises et les barrettes ne sont pas interchangeables d’une hausse à l’autre. Avec une raboteuse, cela aurait pu être possible de faire des hausses exactement identiques, mais je n’ai pas ce gros matériel !

Le plancher est grillagé avec un grillage galvanisé. Le grillage vient affleurer le plancher pour éviter que les rayons soient plus haut que la hausse.

Les hausses et le plancher sont traités à l’huile de lin bouillante. Pour améliorer le traitement, je dois fabriquer une friteuse à hausse pour pouvoir plonger complètement mon matériel dans l’huile de lin bouillante : protection contre l’humidité et désinfection totale à 150°C !