L’école des Vieux métiers de Longueil organise une multitude de stages dont un m’avait intéressé.
Il s’agissait d’apprendre à construire un four à pain en terre crue. Ce stage se déroulait chez Jean Laberge qui en a déjà construit plusieurs.
La matinée a commencé par la construction du squelette du four.
Ce squelette sera ensuite recouvert de toile pour éviter que l’argile crue ne tombe à l’intérieur.
Le mélange qui constituera la voute est fabriqué à partir d’argile en poudre, de sable, d’eau et de paille. La plus faible quantité d’eau possible est ajoutée : plus il y aura d’eau dans le mélange, plus il y aura de fentes au séchage.
Le recouvrement du cadre débute par la porte. De grosses mottes de torchis sont posées les unes sur les autres en s’assurant d’une bonne adhésion entre les mottes.
La couche de terre est tassée avec un morceau de bois puis avec le moins d’eau possible, la surface est lissée.
Une fois que la terre sera presque sèche, le cadre sera brûlé et il ne restera que la voute en terre crue.
Un toit est nécessaire pour éviter que la pluie vienne transformer la voute en un simple tas de bouette.
Cette journée a achevé de me convaincre de ma lancer dans la construction de mon four en argile crue.
Le cout est en effet beaucoup plus faible que celui d’un four en briques, il n’y a pas besoin de découper les briques et au niveau de l’empreinte écologique, l’absence de cuisson de l’argile crue abaisse le coût énergétique de cette construction.
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Dernière mise à jour : lundi 25 janvier 2021