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Publié : 27 juin 2012

Séjour de pêche au Lac Aubry

Est-ce que vous vous souvenez de cet article ?
Cet automne, Martine et Luc ont réussi à réserver un séjour de pêche dans la réserve faunique de la Mastigouche.
Le traditionnel tirage au sort organisé par la SEPAQ a été remplacé par une réservation sur internet.
Ce printemps, la SEPAQ a d’ailleurs continué d’utiliser cette technique pour délivrer les séjours de pêche pour 2013. Martine et Luc ont d’ailleurs encore réussi à réserver un séjour au Lac Aubry pour l’année prochaine. Leur connexion internet doit être en ligne direct avec les serveurs de la SEPAQ, c’est la seule explication possible !

Nous sommes donc partis dès vendredi soir pour nous rendre au fond de la forêt québécoise. Quel voyage magnifique.

Après 40 km de piste terreuse, nous sommes passés voir le garde de la réserve qui délivre les autorisations de pêche.
Luc avait laissé des consignes claires au sujet du jour de pêche au lac des Frères.
Lors d’un séjour de 3 jours au Lac Aubry, 2 pêcheurs ont le droit de tenter leur chance au lac des Frères situé juste à côté. Comme le Lac Aubry, le Lac des Frères n’est pas ensemencé, c’est donc des ombles de fontaines sauvages qui y vivent. Au Lac des Frères, les poissons sont par contre beaucoup plus gros qu’au lac Aubry.

Lors de notre discussion avec le garde, celui ci nous a un peu découragé en annonçant qu’à cause des fortes températures de la semaine précédente, les poissons ne mordaient pas.

Samedi : Que la pêche commence !
Dès 5h00 du matin le samedi matin, Martine et Luc sont partis sur le lac pour pêcher. Après un rapide topo sur les lieux les plus intéressants, j’ai embarqué dans l’autre chaloupe.
La bonne longueur de fil, le bon poids de cuillère, la bonne vitesse de traine font la différence entre une pêche réussie et une bonne bredouille, c’est un peu une loterie où chacun essaye de trouver la combinaison gagnante.

Ce matin, j’avais choisi d’utiliser ma canne à mouche pour trainer une soie plongeante appâtée d’une mouche et d’un petit poisson nageur. En utilisant cette technique, j’ai réussi à prendre 2 beaux poissons pour le Lac Aubry (ils faisaient 450 et 500 g chacun).

Toute la famille m’a ensuite rejoint dans la chaloupe pour une pêche familiale mais pas très fructueuse.

Cela se voit, nous sommes en vacances !

Hugo nous a encore montré sa maitrise et son envie de faire du kayak. Il va falloir lui en trouver un au retour !

Dimanche : objectif Lac des Frères.
Dimanche, Martine et Luc ont eu beaucoup de mal à trouver une bonne recette au Lac des Frères. Leur expérience du Lac leur a été utile car c’est dans leur coin secret que les truites mordaient. Ce matin là, Martine a réussi à sortir deux très beaux poissons de 750 et 700 g.
L’après-midi, Luc m’a emmené ainsi que Hugo dans ce très beau lac. Notre pêche n’a pas été fantastique mais nous avons quand même réussi à tirer notre épingle du jeu avec une technique québécoise inconnue en France :
Au bout du fil, on place une grosse cuillère ondulante. On ajoute 60 cm de fil, un hameçon garni d’un gros ver et on traine l’ensemble une trentaine de mettre derrière le bateau.

Lundi : la pluie.
La pluie que Meteo-Menteur annonçait depuis une semaine est enfin arrivée durant le nuit mais cela ne nous a pas empêché de se lever tôt pour notre dernière journée de pêche. Hugo était même debout à 5h30 ! Il voulait avoir la chance de faire une belle pêche.

Comme d’habitude, Martine et Luc sont allés explorer leur petite crique magique. Avec Hugo, nous sommes allés dans l’autre partie du Lac ou le relief m’inspirait plus. Nous y avions déjà eu de nombreuses touches mais aucune ne s’était concrétisée par un poisson. Cette fois, j’avais la bonne combinaison et j’ai sorti 5 beaux poissons pour un total de 2kg. C’est plutôt Hugo qui a sorti ces beaux poissons avec ma canne et je me suis même demandé s’il n’allait pas tomber à l’eau tant que la canne pliait ! Il n’est pas beaucoup plus lourd que ce qu’il avait au bout de la ligne !

Au Lac Aubry, des poissons de 400g sont déjà des très belles bêtes.

Tout à une fin, même les plus belles choses :

Il a donc fallu partir à regret. Comme pour nous consoler de quitter un lieux si magique, la nature nous a réservé une belle pluie de cinéma pour le retour. En plus d’éviter les regrets trop forts, cette eau avait le mérite de coller la poussière au sol et de laver la voiture qui en avait bien besoin.

1 Message

  • Séjour de pêche au Lac Aubry

    Juin 2012, par Martine

    Devant un reportage si fidèle, le repos du guerrier prend un sens poétique tout à fait québécois ! Merci Manuel de figer l’instant merveilleux de vie familiale partagée Routin-Lasnier de façon aussi sensible !