Travail Manuel et autres histoires de famille ...

Je voulais vous présenter la gestion exemplaire de la pêche au Québec.

Quand je dis "au Québec", je devrais plutôt dire dans les parcs et réserves faunique gérés par la SEPAQ.

En dehors de ces parcs et réserves, c’est le même bazar qu’en France, les pêcheurs cherchent avant tout à remplir le congélateur et la qualité de la pêche s’en ressent donc beaucoup.

Dans les domaines gérés par la SEPAQ, une gestion très stricte a été mise en place pour permettre une exploitation durable de la ressource.

Chaque lac a été étudié et un quota de pêche à ne pas dépasser a été défini.
Chaque pêcheur ayant obtenu un droit de pêche doit peser ses poissons avant de les manger.

Chaque jour, il faut remplir un document pour indiquer le nombre et le poids des poissons pêchés. Quand la limite maximale a été atteinte, la pêche est fermée dans le lac en question et un nouveau lac est ouvert aux pêcheurs.

Cette gestion laisse donc intacte le capital et ne prélève que les intérêts du capital. Cela permet de garder des lacs très intéressants au niveau de la pêche et ce, sans aucun ensemencement.

Au Lac Aubry et au Lac des Frères que j’ai eu la chance de pouvoir pécher, les ombles de fontaines sont donc de vrais poissons sauvages !